###Chapitre 1 : Bribes du passé###
Cinq mois que ça dure. Six si l'on compte l'entraînement que j'ai suivis sur Terre avant de décoller. Certes je suis technicien de formation et pilote dès que j'ai le temps, mais rien ne me laissait prédire que j'allais être envoyé dans des zones extra-terrestres. Surtout que ça n'a rien à voir avec une mission de tech, et il y a interdiction de sortir de cette ville flottante, interdiction de piloter des FZ-3000 deux places. Du coup je me tourne les pouces dans ma chambre.
On flotte entre les étoiles, en direction de Titan. Je ne pensais pas que le voyage mettrait autant de temps. Il paraît qu'il y en a déjà là-bas, entrain de nous préparer la station. Il m'aurai envoyé plus tôt ça m'aurai fait plaisir d'aider à sa réparation. Et d'après ce que j'ai entendu à la cantina, les tech ont accès à la nouvelle technologie basée sur les lasers. Mieux que ma clé à molette et ma perceuse. Enfin il paraît. Je n'en suis pas sûr. En tout cas c'est ce que disent les membres d'équipage du vaisseau quand ils ne sont pas entrains de noyer leur tristesse d'avoir laissé une blonde.
Moi je n'ai laissé personne sur Terre. Encore moins une blonde. J'ai laissé ma bécane, ça oui, mon robot et je n'ai pas eu le temps de finir de réparer l'aile gauche de mon chasseur. Et puis c'est tout...un frigo vide bien sûr...et ah ! Ma mère. C'est vrai que je l'ai laissé derrière moi. J'aurai peut-être du lui faire livrer un speedlander de Five Roses. Je n'y ai pas pensé.
Mais heureusement j'ai pensé à prendre ce carnet. Comme ça je peux tout noter, rien oublier. Rien oublier de ma vie, ça c'est important. Pour peu que je me refasse une nouvelle vie et que j'oublie l'ancienne. Nan il ne faudrait pas. J'y ai passé tellement de bon moment, ce serai idiot de les oublier en étant trop concentré à me construire une nouvelle vie. Mais ça m'a fait du bien de partir, de quitter le sol, de partir de cette Terre.
Elle a explosé la grosse bleu. Ils sont fort là haut, ils avaient vu juste. Elle a été dévasté peut-être deux mois après mon départ. Une météoroïde si j'ai bien compris. Un peu comme ces deux là qui vont se rentrer dedans.
J'ai été un peu sous le choc quand j'ai appris ça. Bizarrement. Je m'y été préparé que ça pète un jour, mais le moment venu tu te dis : « Ah ! Ça y est. C'est arrivé... ». Forcement j'ai eu un petit pincement au cœur pour mon chasseur non fini. Une bécane ça se remplace, un robot encore plus facilement, mais mon chasseur... C'est comme si il avait été avorté. Mort avant l'accouchement. Mort avant que j'ai fini de le bricoler. Il ne me restai pas grand chose : l'aile gauche, les stabilisateurs à changer, la propulsion verticale à nettoyer, je pensais acheter un nouvel ordinateur de bord et puis demander à l'Ogre de me refaire la peinture... Mais ils n'ont rien voulu savoir. Soit disant que ce vaisseau qui nous amène vers Titan n'avait pas de place dans leurs garages. Un sac à dos rempli et c'est tout. Et ce n'est pas beaucoup.
Du coup je me suis limité à vêtements pour le froid, pour le chaud, contre les intempéries, enfilant ma tenue, quelques outils, mon ordi de poche (que j'ai eu du mal à faire passer avant l'embarquement), de quoi écrire, comme d'hab, et...qu'est-ce que j'ai d'autre au fond...ah oui c'est vrai que j'ai embarqué ça avant de partir, le voyant sur ma table, ma trousse de toilette compressée. Je me souviens avoir du l'attacher avec des fibres à mon sac car ça ne rentrai plus. Bien-sûr j'avais pris un blaster, un couteau, deux dronoïdes, une petite boîte de seringue, un paquet de clope et des jonctions bipôles, mais tout m'a été confisqué à l'embarquement. Sûrement détruit. Ils m'ont dit que je récupérerai mon couteau à mon arrivée sur Titan mais je ne me fais pas trop d'illusion. Question de sécurité.
C'est assez aseptisé ici. Enfin je veux dire le vaisseau en lui même, car les gens... Il y a de nombreux militaires sur le navire, en tant que passager. On les reconnaît à cette façon qu'ils ont, peut-être devrai-je dire : on a, de se regrouper et de s'activer de se mouvoir. Moi j'essaye de rester en retrait, d'observer pour comprendre. Je sais que si je rentre dans une conversation qui me tient à cœur je peux facilement m'échauffer. Du coup j'essaye plutôt de discuter avec des citoyens aux couleurs bariolés, ou d'autres qui essaye pour la première fois une comibi spatiale. Les plus jeunes me font sourire par leur naïveté et par leur persévérance. Toujours à jouer ou chercher à se cacher derrière des rires.
Je devrais peut-être en faire pareil. Lever mon gros cul et sortir de ma chambre voir ce qui se passe plus loin dans le vaisseau...
###Le petit plus###Ce début de background vous a intéressé ? Vous aimeriez y voir votre personnage débouler ? Que Invité rencontre Trapez pour quelques instants ? Faire vivre votre personnage et lui donner une identité avant qu'il ne débarque dans la station spatiale ?
Entrez dans mon histoire en laissant un commentaire se terminant par : 42 pour les croo !
Je vous contacterai ainsi par MP pour faire vivre à nos deux personnages une petite rencontre durant cette longue traversée spatiale. Mais on peut également se retrouver à trois si vous avez un back en commun avec un autre joueur. Précisez son nom dans le commentaire.
Venez vous essayer au RP.
En tout cas n'hésitez plus, donnez vie à votre personnage !
Contrainte de lieu pour la prochaine rencontre : près du poste de pilotage, ou d'une carte spatiale.
Accueil
