Archive : Chasseur // Famille ARDAMEL // Surveillance des activités. [ LANGE DIABLIQUE ]

La Terre, quarante ans avant sa destruction. C'est une nuit bien calme à la claire de lune, un ciel dégagé, laissant apparaitre les étoiles et ces mystères. Dans une forêt, isolée de la ville. En son centre, une petite maison sombre et abandonnée située sur aucune carte avec pour seul habitant, une vache tous les mètres carrés. Minuit, heure d'attaque.

[Inconnu] Tu es prêt mon frère, nous devons exterminer cette bande de Gleporte. Ils sèment le chaos depuis maintenant bien trop longtemps. Six familles massacrées en l'espace de quatre jours.

[Frère] Oui, et il me dégoûte avec leur apparence, on dirait des Cloporte géants avec un mélange de limaces. Sérieux comment l'univers à pus créer de telle chose aussi horrible.
Et surtout comment notre belle planète a-t-elle pu être envahie ? Nous avons une station de protection guidée par une intelligence artificielle auto-suffisante pour protéger la terre de toute attaque mes y'a sans cesse des fuites. Enfin, tu vas me dire, on est là pour nettoyer ce que le système de défense n'a pu détruire.

[Inconnu] D'où leur nom si bien chercher mon frère. Et tu sais très bien que les machines ne vaincront jamais la fiabilité des hommes. Le système n'est pas sans faille donc nous agissons pour éviter toute invasion.
Bon revenons à nos moutons. Surtout, ne tire pas dans leur dos, ils ont une carapace aussi dure que le titane. Et même si nos armes transpercent l'iridium, n'oublie pas qu'ils ont une épaisseur qui les protégerait ainsi de trois coups de feu dans le même orifice d'impacts de la première balle.

[Frère] Oui, je sais déjà tout ça Ezé, j'ai beau être le plus jeune, notre père nous a enseigné les mêmes tactiques de combat et stratégie. Alors ne t'inquiète pas tout ira pour le mieux. N'oublie pas de placer le système face à la porte d'entrée. On ne sait jamais.

Les deux hommes se précipitèrent vers la maison infestée d'aliens. Arme à la main, Ezé passe par le toit, un velux ouvert. Le frère trouve une porte qui mène à la cave et y rentre. Les deux frères regardent leur montre en toute synchrobiose.

Un bip de leur montre, les Gleporte averties n'eurent le temps de réagir à ce son d'alerte, qu'ils avaient déjà tous une balle entre les deux yeux. Ezé se rend dans une salle qui s'apparente à la cuisine. Il y retrouve son frère.

[Ezé] Il en reste un on le...

Il n'eut le temps de finir sa phrase que le mur explosa et un Gleporte en sort. Il attrape Ezé et menace de le tuer s'ils ne le laissent pas s'en aller.

[Frère]Ok ok, on va te laisser filer, passe la porte d'entrée et lâche mon frère. Je pose les armes.

Le monstre marche jusqu'à la porte, l'ouvre et un coup de feu se fait entendre. L'impact se fait sur la carapace du monstre qui sous l'effet de surprise lâche Ezé. Celui-ci donne un coup de talon à la mâchoire du monstre. Le frère prend son arme et rejoint Ezé face à la bête qui recule devant les chasseurs.

[Duo] Va pourrir en enfer par la main de la famille ARDAMEL !

Les deux frères tirent une balle chacun dans le crâne du monstre qui explosa éclaboussant les vêtements de nos chasseurs et le sol ruisselant d'une gelée violette. Une extermination faite, nos deux chasseurs ramassèrent des échantillons avant de brûler la zone ne laissant nulle trace d'alien et reprenne ainsi la route de la maison dans le centre de la France.

C'est dans une petite ville du Cher, habitée par de nombreux chasseurs, que la famille Ardamel s'est installée. Une famille composée d'Ézéchiel et Maria. Pas d'enfant, mais ils y pensaient bien souvent. Le frère d'Ézéchiel vivait aussi dans le centre, mais en Indre-et-Loire, non loin de la ville de Tour. Il rendait aussi souvent que possible visite à son frère pour avoir des nouvelles de la famille et de chasses qui pourraient s'organiser.

Suite au carnage que les frères Ardamel, on fait, nulles manifestations extraterrestre durant une année, leur laissant un peu de temps pour peaufiner leur stratégie, leurs méthodes de combats et surtout être en famille.

Maria ne voyait son mari que de courte durée à cause des nombreuses attaques qui avaient lieu avant le carnage des Gleporte. Elle est inquiète pour son mari à chaque départ ne priant qu'à le revoir en vie. Elle profita de cette année tranquille pour enfin espérer agrandir la famille. Ézéchiel est réticent, mais la zone de la maison est protégée par des dizaines de familles de chasseur. Sa femme ne risquerait rien et le bébé non plus.

Quelque mois plus tard, un bon matin de printemps, le soleil chauffant le visage de Maria à travers la vitre, le ciel si clair et un sourire si radieux. Elle avait fait un test la veille de cette journée, un test qui donna de l'espoir à la famille Ardamel. Elle s'empressa de rejoindre son mari qui cultivait dans le jardin ces légumes, un passe-temps qu'il exerce pour adoucir les peines que l'homme subit chaque jour.

[Maria] Mon amour, j'ai quelque chose à te dire.

[Ézéchiel] Qui y'a-t-il ? Rien de grave, j'espère ?

[Maria] Non-rien de grave. *elle sourit, prend Ezé dans ces bras et lui chuchote à l'oreille*. On a enfin réussi mon amour.

Soudain, le visage de Ézéchiel se défigura, les lèvres montent jusqu'au lobe des oreilles, un sourire carnassier et le visage qui devint aussi rouge qu'une tomate bien mure. L'amour a enfin prodigué à notre famille de chasseur un enfant qui naîtra dans quelques mois. Tellement heureux qu'il prit sa femme dans ces bras et tourna sur lui-même en criant de joie.

[Ézéchiel] Je vais être père !!!

Après ce moment de joie intense, il déposa sa femme au sol, la fixant droit dans les yeux et lui promet de ne chasser que quand l'attaque est proche du département. Autrement, les autres familles de chasseur se chargeront de traquer les bêtes. Il passera tout son temps à protéger sa famille et fortifier la zone de la maison pour une sécurité optimale. L'enfant tant attendu, c'était moi.

Sur Terre, vingt-huit ans avant sa destruction. Un beau matin d'aurore, la famille Ardamel se préparait pour ma rentrée au collège. Je ne savais encore rien de la double vie de mon père. Et on ne pouvait que remercier les familles de chasseur aux alentours pour assurer les chasses et ainsi me permettre de grandir sans nul danger. Ézéchiel savait toutefois que j'étais du genre à mettre mon nez là où il ne faut pas.

[Ézéchiel] Mon fils, travail dure et deviens ce que tu rêves de devenir. La vie n'offre pas toujours ce que l'on souhaite, mais les opportunités s'offrent à chaque instant. Scrute l'horizon de ton œil de faucon et repère les voies qui te guideront vers tes rêves.

[Moi] Oui père, je tacherais de ne pas perdre une seule opportunité. Mais dis-moi, comment as-tu trouvé ta voie ?

[Ézéchiel] Tout simplement en scrutant l'horizon qui s'offrait à moi. Aller va mon fils et n'oublie pas qu'on est fière de toi.

Je finis par embrasser mon père et ma mère qui ne dit pas un mot, trop émue de me voir grandir aussi vite.

[Maria] Dis-moi chéri, penses-tu que notre fils aura la chance de réaliser ces rêves ?

Ézéchiel se tourna vers sa femme, posa ces mains sur ces épaules et lui dit qu'il ferait tous pour assurer la meilleure vie à leur fils. Même après avoir rejoint les chasseurs. Il vivra assez longtemps pour tout réaliser.

Au collège, je retrouvai mon ami Frank. On se connaissait depuis la maternelle. On est passé de faire des puzzles dix pièces à s'intéresser aussi bien aux sciences et à la médecine. On s'imaginait créer un remède contre les maladies les plus incurables au monde.

Frank était un passionné de médecine. Il y nageait depuis sa naissance, car c'est son père qui avait procédé à l'accouchement de sa femme qui était infirmière. Et moi, j'adorais la science, car je lui trouvais une complexité que j'aimerais connaitre, résoudre, savoir créer la vie à partir de presque rien. Et c'était en se partageant des connaissances qu'on établissait des remèdes miracle, des technologies médicales ultras sophistiquées. Mais que du rêve aux limites de la science-fiction.

Après une courte journée de rentrée scolaire, nous nous rendions chez moi. On franchissait le seuil de la porte, que personne pour nous accueillir. On finit par avancer un peu dans le couloir et on entendit la voix de deux hommes. C'était celle d'Ézéchiel et de Strange.

[Strange] Mon frère, nous devons agir. Les Strimattes sont sur le point d'attaquer la ville. Ils savent que tu es là. Nous devons réunir les autres chasseurs et tuer ces monstres avant d'avoir des pertes dans nos familles.

[Ézéchiel] D'accord laisse-moi prévenir Maria que nous partons d'urgences. Appel les autres chasseurs et dis leur de se préparer. Qu'ils nous rejoignent au croisement de la croix rouge cinglante. Nous tendrons une embuscade. C'est le seul point d'accès pour la ville.

La discutions était des plus étrange pour nous. Ne sachant pas de quoi parlent mon oncle et mon père, je décide de monter dans ma chambre avec Frank afin de parler de ces Strimattes.

[Frank] Dis, tu sais de quoi parle ton oncle ? C'est quoi un Strimatte ?

[Moi] Aucune idée, mais nous saurons ça ce soir. On se mettra dans un coin loin de l'action, car, qui dit embuscade, dis confrontation.

[Frank] T'es sûr de toi ? Ce n'est pas trop dangereux ?

[Moi] La vie est sans cesse dangereuse Frank. Et puis ça m'en apprendra un peu plus sur les activités de mon père. Je savais qu'il me cachait quelque chose. Préviens tes parents que tu dors à la maison vue qu'on a cours que lundi prochain.

Pendant ce temps non loin du croisement, Strange rappelle à Ézéchiel que les Strimatte sont de redoutable créature capable de régénération cellulaire. Le seul moyen de les tuer et de les brûler après décapitation. Près d'une vingtaine de chasseurs sont au croisement attendant les ordres stratégiques des frères Ardamel. Nous nous étions réfugiés dans un arbre à une cinquantaine de mettre du lieu de confrontation.

Depuis le sommet, une vue imprenable, on apercevait les chasseurs au croisement, les frères qui arrivaient depuis le village à une petite centaine de mètres et les Strimatte... Encore rien en vue. Tout réunis au point de rendez-vous... Quand soudain un éclaireur accourut, on le voyait grandir au fur et à mesure qu'il remontait la pente qui mène au croisement... Le silence de la mise en place stratégique était interrompu.

[Chasseur éclaireur] Fuyez !!! Arggg !! Ils sont déjà là !!

Des effusions de sang et l'éclaireur qui se faisait littéralement arracher la tête par un Strimatte. Un seul en vue. Mais on aperçevait des ombres qui sautaient de toute part venant du bas de la colline. Une quinzaine de Strimatte se mirent à encercler les chasseurs.

[Ézéchiel] Oubliez la stratégie les gars, arracher leur tête de leur corps surdimensionné et brûler moi cette vermine qui menace nos familles.

La confrontation qui suivit fut sanglante. On avait une vue imprenable voyant un massacre. Soudain, un corps humain vole jusqu'à nous avec un Strimatte sur le ventre qui arracha la tête du chasseur et la jeta sur nous, nous faisant chuter de l'arbre... La rencontre fut effrayante. Frank tomba sur la tête et perdit connaissance.

Je ne pouvais pas abandonner mon ami ici, je le pris donc sur mon dos. Le poids de Frank me déséquilibrait, mais je devais tenir bon. J'accourut en direction du champ de bataille pour rejoindre le village.

Mais le strimatte qui était sur le corps du chasseur projeté me suivait, et fini par me rattraper. Celle-ci, lança sur le fil du vent, un coup rapide et tailladant mes jambes. La chute était inévitable. La bête se jeta sur Frank, inconscient. Suivit d'un cri strident avant de saisir la tête de mon ami. Une larme coula sur mes joues. Et c'était de toute ma voix que je finis par crier..

[Moi] Non !!!!!!

*Coup de feu* Je finis par perdre connaissance quand j'entendis sur quelques seconde mon père m'appeler au loin " Asaël !!! "

Sur Terre, en plein conflit opposant les chasseurs et une race Alien, les Strimatte. Moi, Asaël, fils d'Ézéchiel, me suis subitement évanouis au milieu de ce champ de bataille avec pour dernière vision mon meilleur ami sur le point de se faire arracher la tête.

[Ézéchiel] Asaël !!! Karl ! Vient prendre le petit Frank, nous devons les emmener loin de cet enfer.

La confrontation fut sanglante et mortelle pour beaucoup de chasseurs.La confrontation fut sanglante et mortelle pour beaucoup de chasseurs. Vaincre une quinzaine de ces monstres à coûter une poignée d'hommes morts et quatre blessés dont un prêt pour l'amputation d'un bras et d'une jambe.

Il aura fallu deux jours pour nettoyer et brûler les cadavres, enterrer les pertes humaines avec des cérémonies d'adieux. Paroles de frères d'arme, de famille, d'amis, une pierre tombale gravée des nom et prénom inexistant à la vue de tous excepté leurs paires. Sur chaque tombe, une gravure, un symbole. Chaque famille de chasseur à son propre « armoiries » mais régissait tous sous une même idéologie, une même entraide, un même but dans la survie et la protection de l'humanité.

Mon meilleur ami, Frank était dans un coma, et ça durant douze jours. J'ai veillé sur lui jours et nuits attendant qu'il se réveille, ouvre ses paupières. Il reprit connaissance un matin, j'étais endormi sur la chaise près de la fenêtre. Il prononça quelques mots qui me réveillèrent en sursaut, ce n'était pas compréhensible au début, un vrai brouillon, des mots mâchés et ruminés, c'est là que j'ai compris qu'il voulait boire un peu d'eau quand il bascula sa langue hors de sa bouche.

[Asaël] Frank, ça va ?

Il me répondit d'un simple hochement de la tête pour me dire que oui.

[Asaël] Puis-je te poser une question avant tout ?

Il me tendit ça main pour me faire signe d'attendre, il toussa puis mis ces coussins contre le mur pour s'y adosser.

[Frank] Qu'est... Qu'est-ce ...qui ...a ? *souffle*

[Asaël] Je suis désolé mon ami de te déranger avec cette question, mais, te souviens-tu de quoi que ce soit avant ton coma ?

Il me répondit d'un geste de la tête négatif.

[Frank] Je me... Souviens... D'être chez toi... *souffle* On parlait... De... Choses importantes... *tousse, souffle* mais je ne sais plus... *tousse*

Je ne savais pas quoi répondre, il ne savait plus rien pour l'attaque et mon père... Il a été catégorique, si Frank a perdu la mémoire de cette nuit, il ne doit en aucun cas savoir. Et s'il venait à s'en souvenir, il aura un ultimatum. Mon père ne m'en a pas dit plus voulant d'abord savoir si oui ou non, il avait encore des souvenirs. Je devais trouver une histoire, un mensonge. Je n'ose pas imaginer l'ultimatum que mon père ou même les autres finirait par lui donner. Concentration...

[Asaël] Frank, le jour où tu es tombé dans le coma, nous étions dehors avec mon père, mon oncle. On jouait à un jeu de rôle. Nous deux, les enfants contre les adultes. Pour être caché, nous avions grimpé en hauteur et malheureusement, tu es tombé sur la tête. Tu ne voulais pas te réveiller, et on a fini par en conclure que tu étais dans le coma...

Il me regarda d'un air étonné. Ok, l'histoire n'est tellement pas réaliste, tellement incorrecte, mais j'espérais qu'avec son état qu'il ne réfléchisse pas trop et que ce tissu de mensonges passe comme une lettre à la Poste. Il leva les yeux au ciel et commença à ouvrir la bouche... Je m'étais fait démasquer.

[Frank] Heu ... Et bien... Ce n'était vraiment ... Pas loin, le coup du lapin... Heureusement que je m'en tire avec presque rien ... Je te remercie mon ami, mon frère, d'avoir veillé sur moi.

Il me sourit et me prit dans ces bras, des larmes coulaient sur ses joues et sur les miennes. Mon tissu de mensonges était passé comme un suppositoire de glycérine. Frank repris les cours trois jours après son réveil. Pas loin, le coup du lapin...Quant à moi, les années au collège furent difficile, pas dans le travail mais dans la relation avec les autres enfants. Frank et moi étions les têtes de turc, les garçons sans nul raison de nous battre, inintéressant, violenté, aussi bien verbalement que physiquement. Mais même si c’était dur, nous étions les premiers de tout le bahut et les professeurs avaient pris la bonne manie de nous surveiller pour qu’on étudie sans nul obstacle.

C'est à partir de la quatrième que les ennuis ont disparu. Une relation avec le gardien du portail et les surveillants qui adorait nous écouter sur nos projets tous aussi loufoques que tellement bien pensé. Pour vous dire, même nos professeurs de physique chimie et SVT nous aidait, nous prenait en classe pour des leçons sur la nature humaine, sa résistance, la matière de toutes choses. Et surtout pour moi en fin d'année, j'ai eu le privilège d'apprendre les bases de la physique quantique.

La troisième ne fut pas si réjouissante. Changement de directeur, de professeur, de surveillant, et même de gardien. Même le nouveau CPE a été baptisé « Cauchemar Pour Enfant » tellement il était hypocrite et sans gêne. Le nouveau Dirlo... Un enfoiré de première qui n'a pas hésité à me séparer de Frank sous prétexte qu'il faut équilibrer les classes. Être seul à une table, au premier rang avec des camarades de classe très ... Spéciaux... Heureusement, il y avait toujours la poignée d'élèves sérieux, mais là... Les autres garçons le savaient, plus personne pour me défendre moi ou même Frank. Tous avaient changé. Et tous étaient revenus, moquerie, coups, insulte.

Pendant toute l'année de cette troisième, mes notes n'ont pas cessé de faire du yo-yo. Impossible de me concentrer à fond sur mon travail. Je perdais même mon calme. Frank à subit bon nombre de coups et de violence. Tous cela me mettait hors de moi, une rage qui se nourrissait chaque jour rien qu'en voyant la sale face de rat de ces progénitures qui ne méritais que mort... Mais mon père depuis l'attaque ma toujours dis de contrôler mes émotions, de canaliser ma rage sur les seuls être qui ne vivent pas sur terre. Et de toujours résoudre mes problèmes humains de façon diplomate, par la parole. Mais comment faire avec des personnes qui ne pensent pas comme nous, où chez eux, c'est la loi du plus fort.

Oui... J'ai fini par perdre le contrôle de mes émotions. Ne travaillant plus, le professeur me renvoya et demanda au délégué de me descendre en salle de mise en garde. Vous savez qui était se foutus délégué... L'un des nombreux salops qui me tabassaient. On descendit au rez-de-chaussée, il avait couru voulant vite arriver. Moi, je pris mon temps.


[Délégué] Oh, tu te magnes pauvre merde. Je n'ai pas que ça à foutre alors ramène toi comme un bon chienchien.

Il était à côté de la porte de la salle de mise en garde. Je venais tout juste d'arriver en bas de l'escalier que je m'immobilisai en le regardant froidement.

[Asaël] Ferme, ta gueule sale batard, tu pollues l'atmosphère avec tes paroles nauséabondes et ton haleine de chacal.

[Délégué] Je vais niquer ta salle trainer de mère, ramène-toi sale chien, je t'ai dit que je n'avais pas que ça à foutre !

Parler de ma mère... Il ne fallait pas s'y prendre à deux fois. Je me mis à avancer calmement jusqu'à lui, retenant ma rage, serrant les poings

[Délégué] Bah voilà un bon toutou, mais je vais quand même niquer ta sale pute qui te sert de mère. Je vais t'apprendre le respect envers les ...

Il ne put finir, que je me suis rué sur lui, mon avant-bras droit sur sa gorge le poussant contre le mur opposé à la porte. Ma main gauche qui s'enfonça dans le creux de son bassin l'obligeant à se courber en avant. Ma rage si brutale, me rendait insensible à ces coups qu'il me donnait dans les jambes, j'étais méconnaissable. Toujours courbé sur lui-même, je finis par lui fracturer la mâchoire d'un coup de genou. Il s'écroula, pissant le sang comme un robinet. Je me suis mis accroupis, ma main prenant sa mâchoire le tirant vers moi, face à face et c'est d'un regarde de brasier emplit de haine que je le fixais.

[Asaël] Je vais vous apprendre le respect moi. Osez retoucher à mon ami ou à moi et je vous tuerais jusqu'au dernier. Maintenant, tu vas gentiment aller à l'infirmerie quant à moi, je vais aller prévenir la prof que tu as trébuché dans les escaliers. Si tu oses dire que c'est moi, non seulement personnes ne te croira, car je suis un enfant sérieux et non-violent, mais surtout que tu es le pire des élèves de se bahut. Et deuxièmement, ici dans l'enceinte du bahut, tu ne risques rien, mais dehors, je te ferais ta fête. Me suis-je bien fait comprendre ?! *secoue la tête pour dire oui* Voilà, ça s'est un bon garçon. Tu n'as rien à craindre de moi si tu te tiens tranquille. Maintenant file à l'infirmerie !

Il finit par aller à l'infirmerie sans faire de bêtise, ma mise en garde l'avait calmé et surement fait peur. J'ai prétexté mon temps à venir prévenir la prof, car je l'ai aidé à aller jusqu'à la porte de l'infirmerie après quoi j'ai dû revenir pour prévenir l'accident. Je passais donc pour l'enfant qui aida un camarade et si ce sale con osai dire la vérité, cela passerait pour un mensonge aux yeux des enseignants et du directeur. Ma surprise n'en fut pas des moindre, toute la fin de l'année fut calme. Aucune violence, aucun injure, mais des regards noirs ou remplit de curiosité pour ceux qui avant ne me regardais pas.

Pour mes choix d'école, j'ai décidé d'intégrer un lycée général et ainsi par la suite faire un BAC S. De son cotés Frank décida d'intégrer une école privée pour faire des études de médecine. Bien que la séparation fût dure pendant les vacances d'été, notre rêve de créer un remède miracle était encore en vie. On ne pouvait se voir que le weekend, car Frank était en internat.

Pour combler le temps de libre que j'avais, je me suis mis à écrire un journal intime. Non ce n'est pas un truc de fille, il m'a beaucoup servi. Me confier, écrire ce que je ressens, ce que je pense, mes peurs, mes idées. Mais surtout pour parler de chose que Frank ne devait pas savoir. J'approche de mes seize ans, il me tarde d'en savoir plus et de tout écrire pour garder en mémoire chaque info, chaque technique. Combien même, je ne savais pas que ce journal ferait parler de lui dans les années à venir.

[Chapitre 4 : Héritage des secrets (en cours de peaufinage)]